Anne Kanapitsas | Le crépuscule était jaune. Il donnait soif. Les rondeurs sèches du relief appelaient des galops sur des chevaux rustiques et nerveux. Parce que les traverser à pieds : non. Rester des heures ici : non. "D'ici on se sauve !" Que fuit Agathe lorsqu'elle se présente pour une place d'intendante, à Paris, chez Augustin Vincz ? L'homme, violoniste, avoue sa misanthropie et exige d'elle la plus grande discrétion. Tout en remplissant sa tâche, Agathe se remémore sa vie en Lozère dans un institut pour handicapés. Le destin singulier d'un nouvel arrivant et l'amitié de Marie vont l'éloigner de ce lieu. L'odeur de la menthe est le récit de cette transition. De la force dans l'adversité à la douceur de vivre. Anne Kanapitsas réussit ici un émouvant premier roman. Vous pouvez également consulter le résumé de la librairie Vaux Livres |
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L'odeur de la menthe | ||||
Arléa | ||||
Les autres candidats | ||||
Hafid Aggoune | Un homme sort d'une prostration de soixante années dans la clinique psychiatrique de l'île de Luz. Ce retour à la réalité a été provoqué par le suicide d'un autre pensionnaire, qui se rêvait peintre et en accomplissait chaque jour les gestes. Pierre Argan redécouvre alors un passé brutalement arrêté en 1942 : pendant l'Occupation, il a vécu une grande histoire d'amour avec une jeune fille juive, qui était peintre. Depuis cette date, hantée par une peinture invisible, la vie de Pierre s'est figée sur le quai d'une gare imaginaire, dans l'attente d'une Margot secrètement espérée. Réveillé de cette longue absence, le vieil homme qu'il est devenu peut retracer enfin le récit de son enfance et celui de son premier et unique amour, redevenir un homme vivant... |
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Les avenirs | ||||
Farrago | ||||
Delphine Coulin | "Nous tournions, et son visage faisait place au mien, nous étions comme deux planètes nouvelles, elle, une vieille femme presque aveugle, et moi, son auxiliaire de vie qui ne savait plus bien qui elle était, jusqu'à ce que le disque se termine et que mes bras ne nous tiennent plus" |
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Les traces | ||||
Grasset | ||||
Isabelle Desesquelles | " Vingt ans, vingt années d'absence, cela laisse le temps à l'espoir de l'emporter sur le désespoir, au souvenir d'oublier la perte. Quand tu pousseras la porte de cette chambre, Lucas, je ne pourrai pas me lever. Aujourd'hui, tu me reviens et je ne veux pas me priver de nous une seconde, une seule. Je veux un ralenti pour effacer ces vingt années sans toi. Je veux toute une vie, cette vie qui nous a manqué. Il y a tant de joie à nous retrouver. C'est notre monde recommencé, notre innocence intacte. " Parce que personne n'a jamais dit à Laure la confusion des liens qui unissent les membres de sa famille, elle s'est abandonnée sans retenue à La violente douceur d'aimer. |
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Je me souviens de tout | ||||
Julliard | ||||
Catherine Locandro | "Ce soir-là, je ne redescendis pas sur le trottoir. Je regagnai ma chambre habituelle et me livrai à une introspection minutieuse. La conclusion de cette plongée en moi-même tenait en deux questions-réponses très simples : avais-je eu peur ? Non. Allais-je recommencer Oui. Le lendemain, j'achetai des porte-jarretelles à ma taille." |
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Clara la nuit | ||||
Gallimard | ||||
Yves Pourcher | En 1914, Jérôme quitte sa ferme en Lozère, sa mère, sa tante et part pour le front. A son retour, en tant que mutilé de guerre, il ne peut plus participer à la vie de la ferme. Il sombre dans le désespoir... |
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Le rêveur d'étoiles | ||||
Le Cherche Midi | ||||
Jean-Claude Faucheux | Hors concours |
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La ferme du bout de la route | ||||
PyréGraph | ||||
Suzanne Landreau | Hors concours |
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Orgueilleuse | ||||
Robert Laffont | ||||
Anne Vallaeys | Hors concours |
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Agua verde | ||||
Fayard | ||||
Alain Dugrand | Hors concours |
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M'sieur Eddy et moi | ||||
Fayard |